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L'azur



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L'AZUR
Écrit le 28 oct 2010 par marie-lise ehret
L'azur


De l'éternel bel Azur à notre sereine Ironie
Accable, belle cotonneuse telles les fleurs,
La poète fluette et tendre, abhorre son esprit,
À travers un désert vain, désolé de douleurs.

Cintre, les yeux fermés, rauque sait de garde,
Avec l'intensité plaintive d'un remords effrayant
Mon âme vide fuit à l’écorce de nuit hagarde,
Jetée, aux vieux peupliers ce mépris navrant ?

Embruns montez, venez, assez de monotones,
Avec des élancés haillons de brume au vieux
Qui noiera le marais livide, au brun automne
Et bâtissez un haut plafond solide et silencieux !

La bise des étangs passe du teint laiteux, classe
En t'en venant Oubli, la vase et les pâles roseaux,
Cher sanglot, pour fermer d'une main jamais lasse,
L’horizon sidéral que font de blâmables oiseaux.

Encore que sans répit vont les tristes cheminées,
Étanchent toujours de suie, en une errante prison,
Éteigne dans l’épouvante de ses ébènes traînées,
Et le soleil ainsi, se mourant sur sa ligne d'horizon !

Où est donc, la harde ravie des humains couchés ?
Mais non, l'oublie n'est pas l'idéal cruel du péché !
Puisque ma cervelle, brisée n'est pas encore vidée
J'ai donc la patte à attifer et point de sombres idées

Bref ! L’Azur triomphe, et je l'entends qui chante
Qand raisonne le son de mon âme sur ma parole,
Faire de notre peur une rivière d’âmes méchantes
La falaise nacrée éclaire le métal qui se dérobe.

Roule l’orient blessé, et surgit l’ancien et bien mise
Ta normale vie, dans ces flots murmurants attristés
Où fuir dans ma révolte parfois si inutile ou rétive ?
Je ne suis point hantée et tu peux courir effrayée.

Mais non, ce n’est rien que sottise d’ombre Azurée
Ne cris pas ta tristesse, jaillit l’aurore d’éco de baisés


Marie-Lise Ehret
8 juillet 2010


....................

Chalie Chaplin

« Espoir... Je suis désolé, mais je ne veux pas être empereur, ce n’est pas mon affaire. Je ne veux ni conquérir, ni diriger personne. Je voudrais aider tout le monde dans la mesure du possible, juifs, chrétiens, païens, blancs et noirs. Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres humains sont ainsi faits. Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. (...)
Chacun de nous a sa place et notre terre est bien assez riche, elle peut nourrir tous les êtres humains. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l’avons oublié... »
— Discours du barbier juif extrait du Dictateur (1940)

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